Marche (libre)

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C’est vrai, on peut tant dissimuler avec l’habitude, un art dont il est devenu maitre, enfin pas pour tout, mais envers une personne, il a su toujours dissimuler son regard, mais on ne peut pas rester à toujours tout cacher, et on ne peut pas non plus passer à un opposer, il fallait savoir ce qu’il y avait derrière, ce qui avait fait tout changer, oui c’était ca qu’il fallait, le déclencheur. Halala, Sean en conseiller amoureux, il dirait ca à sa sœur, elle serait morte de rire, lui qui enchaine des conquêtes pour oublier qui vient aider en amour, il devra noter ca un jour quelque part.

Il glissa la main dessous celle de Phoebe, et tout doucement, avec une grande délicatesse il posa l’autre par-dessus, tenant la fine main de sa tante, si jeune, entre les siennes, la regardant toujours et cherchant a garder son sourire. Elle avait bien raison, des fois ca peut prendre longtemps a retrouver des forces, mais elle le devait, elle devait se battre, pour elle, pour ses futurs enfants, pour la vie.

« Phoebe, je suis pas doué dans tout cela, mais ce qui est sur, c’est que tu dois te battre, que ce soit pour oublier, pour le reconquérir ou savoir ce qu’il s’est passé, te battre pour ca, ca te fera mal, certes mais ca te rendra plus forte, et puis, tu as rien à perdre à le faire… »

Dit il doucement, la voix légère, comme un spectre quittant les lèvres du jeune homme pour atterrir au creux de l’oreille de la belle sorcière.

« La vie est fait de haut et de bas, de hasard, de chance et de malheur, mais quand ca va mal, il faut provoquer la chance, il faut pousser pour aller mieux, car si tu restes seule, à cacher ce que tu ressens, que ce soit à tes amis, ta famille, finalement tu vas rester seule sans aide, et les autres s’inquiéteront pour toi, car ils verront ton mal et ne seront pas quoi faire… N’ait jamais peur de te libérer, de pleurer, de parler, car les gens qui t’aiment sont la pour toi et pour t’écouter… »

Il sait de quoi il parle après tout, c’est sa famille.

Elle avait fait beaucoup d'erreurs ces derniers temps, avoir cru aimer deux hommes mais on ne peut pas aimer deux hommes, elle avait confondus la passion d'un soir et l'amour veritable, l'amour veritable c'était Kyle, lui seul arrivait à la faire frissonner comme personne, elle devait savoir, comprendre ce virage à 180° qui n'avait pas lieu d'être mais si tout cela était magique, une réunion entre soeurs s'imposaient. Elle sourit en regardant sa main se retrouvait dans celles de Ewan, ce contact la rassurer, elle qui avait toujours été si tactile.

Ca parait facile à dire mais rien que dis penser, c'est douloureux, je supporterai pas un nouvellle echec, je sais que j'ai rien à perdre et c'est bien ça le problème, je n'ai rien à perdre à ne pas reussir à tourner la page ou le reconquérir ou même comprendre.

Sa voix se brisa légèrement à ses paroles, l'émotion surement, mais elle n'avait plus de larmes, juste des sanglots qui ne voulaient pas sortir.

Je ne sais pas ce que c'est que de pleurer dans les bras de quelqu'un, c'est une chose que j'ai du mal à partagé, une pudeur même une honte, c'est comme avouer qu'on est faible, je suis comme ça, je m'isole quand ca va mal même si ce n'est pas la meilleur des solutions.

Invité

En faite Sean était aussi très tactile, surement pour ca aussi qu’il était la a force de parler, lui tenir la main doucement, lui caresser de son pouce en l’écoutant, en lui parlant, effleurant a peine sa peau. Ce qui avait l’air de faire peur à Phoebe était l’échec, un concept assez facile à comprendre pour Sean, lui qui n’accepte pas l’échec. Normal, comment pourrait il échoué, il est le meilleur. Bon, retour aux choses importantes, il sentit bien dans la voix de Phoebe une certaine détresse, une douleur, une voix qui se brisait, comme si elle allait craquer. Et elle expliqua qu’elle le pouvait pas pleurer dans les bras de quelqu’un, partager sa peine ainsi, préférant s’isoler et la Ewan fit un léger sourire plein de douceur.

« La force n’est pas de cacher sa tristesse, mais d’avoir le courage de l’admettre… Partager ne te fera pas passer pour faible, tout le monde peut avoir des hauts et des bas, c’est humain… »

Et la doucement, il fit un geste assez étrange, retirant une de ses mains de celle de Phoebe pour venir se lever et se glisser sur la chaise juste à coté de sa tante, s’y adosser et délicatement l’attirer à lui, l’attirer sur ses genoux, pour qu’elle puisse se cacher ou se blottir, qu’elle arrête de se retenir et tombe en larme en cherchant du réconfort, il voulait l’aider, l’aider à vider la pression.

« Les larmes sont perles exprimant la joie ou la tristesse, mais les larmes sont la preuve d’une grande sensibilité et d’une âme douce et chaleureuse. »

Il se comprenait, mais pour Sean une personne qui sait pleurer est une personne qui vit, qui sait se libérer, communiquer, les êtres qui n’ont pas de larmes sont des êtres sans cœur, vides, des êtres sans sentiments.

Elle n'avait jamais tolérer l'echec dans sa vie, une seule fois seulement en abandonnant les recherches sur son père si absent, elle s'était jurer qu'un nouvel echec n'aurait plus jamais sa place dans sa vie, que c'était superflu et douloureux, tout comme elle avait decidé de rester forte et de ne pas pleurer en public mais à entendre sa propre voix qui se trahissait, elle ne voulait pas pleurer mais ses yeux si, elle se mordit la joue sentant sa gorge se noué, sa voix se mit à trembler.

Je sais mais je n'ai jamais fonctionné comme ça, je me mets des barrières moi même et je n'arrive plus à les franchir.

Elle ne comprit pas toute de suite son geste mais n'y opposa aucune resistance, se retrouvant contre lui, elle posa sa tête au creux de son épaule et ferma les yeux doucement, laissant peu à peu la peine à nouveau l'envahir.

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Sean n’était pas idiot, il sentait bien que Phoebe était au bord du gouffre, qu’elle risquait de craquer, même si elle disait qu’elle n’était pas genre a craquer en publique, il aurait suffit de peu. Pour Sean la vie était autrement, il se sentait le centre du monde, mais quand il avait besoin, il faisait simplement abstraction du monde, comme si il était seul, se relâcher, ce qui peut être d’ailleurs des fois assez dangereux. Phoebe est du genre a pleurer sous l’oreiller, Sean a prendre une voiture, rouler a fond en larme. Chaqu’un sa méthode.

Enfin, il la prit doucement sur ses genoux et glissa une main légèrement sur la tête de Phoebe, cette tête posée sur son épaule, laissant les doigts glisser dans cette douce chevelure, une suave caresse pour apporter un certain réconfort, ou une grande douceur, pour l’aider à se relâcher, après tout, la, la tête cachée dans le creux de son épaule, les gens ne feraient pas attention, c’est l’Amérique, le Pays ou tout le monde regarde devant soit et s’en fout d’autrui.

« Tu sais, les barrières sont comme les règles, elles sont faite pour être passée… Ne te retiens pas, ne résiste pas, laisse toi aller, oublie le monde, oublie la ville, tu es la, juste avec moi, passe cette obstacle, soit juste Phoebe Halliwell… et puis même, on s’en fout des autres, qu’ils jugent ou non, tu sais qui tu es… c’est tout ce qui compte… »

Etre soi même, houlà, Sean devenait dingue ou alors c’était a cause de toutes les leçons de sa mère, mais il n’était vraiment pas du genre à parler ainsi normalement, mais bon, Phoebe avait besoin de quelqu’un, et la il y avait que lui pour l’instant, alors jouer un peu à la Piper ne le tuera pas. Espérant juste que Phoebe ne parlera pas trop de lui.

Elle avait la subite envie de hurler, de crier de colère, d'incompréhension devant la terre entière, de sortir un gros 'allez vous faire foutre tous avec vos vies bien réglées, minutés à la seconde près', certes elle pleurait à l'abri des regards au fin fond de sa couette, se repensant en boucle de vieux classiques tristes à en deprimer pour le reste des temps et plus encore mais elle était comme ça, les habitudes ont la vie dure. Blottit contre lui, elle ouvrit un peu les yeux, sa douceur lui fit comprendre qu'elle n'avait pas à avoir honte, elle sentit une larme coulé et comme un reflexe, elle l'essuya aussi vite qu'elle était arrivé. Elle n'avait plus la force de parler, tout se bloquer, elle ne pourrait pas parler tant qu'elle n'aurait pas pleurer, son corps ne suivait plus sa tête et faisait ce qu'il voulait, son coeur se resserra et quelques larmes firent leur apparition, cette fois si elle ne les essuya pas, ça ne servait à rien de resister, ca ferait encore plus mal.

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Sean était très touché par l’état de la belle Phoebe, la voir si fragile, la demoiselle au grand cœur et si bons conseils, cette femme si douce qui est toujours la pour les autres, parfois la vie est injuste et c’est ceux qui ont le plus grand cœur qui souffrent le plus. Il serra un peu plus la douce damoiselle dans ses bras, venant lui caresser les cheveux, les doigts glissant doucement, déposant même un baiser sur son front pour l’encourager, lui donner de ses propres forces. Il n’avait pas besoin de parler non, juste d’être la pour elle, pour cette femme qui avait besoin de sentir quelqu’un auprès d’elle. La main glissa délicatement dans la nuque, venant l’effleurer de ses doigts, lui offrant douceur, la cajolant pour qu’elle se laisse aller sans frontière, qu’elle sache qu’elle est en sécurité.

Il devra surement veiller sur Phoebe en attendant son cousin et ses cousines, et ca ne le gênera pas de faire attention à elle, non, au contraire, ce sera un plaisir pour lui de veiller sur sa tante. Il la serra contre son cœur, contre lui, lui offrant sa douceur et sa chaleur, comprenant à quelle point elle peut souffrir, mais se sentant malgré tout assez impuissant, surtout que la meilleure personne pour donner des conseils à Phoebe en ce moment serait Phoebe elle même, la c’est un peu compliqué, alors après quelques minutes, il vint doucement redéposer un baiser sur son front, la laissant pleurer mais venant délicatement lui parler, lui offrir quelques mots.

« Tu es une femme douce, et je sais, au fond de moi, qu’un jour tu trouveras le bonheur que tu mérites et tu le vivras à 100 %, c’est comme une intuition, mais j’en suis persuadé. »

Elle se sentit resserer contre lui et passa ses bras autour de son cou, continuant à pleurer de façon discrète, de simples larmes seulement. Elle se sentait bien dans ses bras, en securité, presque libre d'un poids énorme, comme l'étreinte de deux personnes qui se connaissent bien et depuis très longtemps. Elle referma les yeux, le coeur lent et le corps aussi fragile que du verre, ce n'était pas dans ses habitudes de paraitre cassable. Mais elle avait besoin de sentir la chaleur d'un autre corps contre le sien, d'être épaulé, un peu comprise et de se laisser aller. Elle savait pertinnament que de chuter de cette manière, sa serait à elle seule de se relever sans l'aide de personne. La douceur de ses baisers posés sur son front lui faisait du bien et la faisait un peu sourire.

Le bonheur est à notre portée, si on le veut vraiment, il faut juste en avoir la volonté, c'est tout.

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Phoebe se croyait seule, mais jamais elle ne le serait, qu’elle veuille ou non, qu’elle en soit consciente ou non, il y aura toujours des personnes pour elle, c’est ce qui fait la force de cette famille, l’entraide. Elle était si fragile n ce moment, mais si douce, comment pouvait on faire souffrir une personne comme elle ? C’était totalement incompréhensible. Et il continua encore à s’occuper d’elle, caressant sa nuque du bout des doigts, très délicatement, comme si il était avec une amie d’enfance qu’il connaissait bien, écoutant les quelques mots qu’elle venait lui offrir, le bonheur est a notre porté, une question de volonté, si seulement c’était vrai, si seulement c’était qu’une question de volonté, mais le monde est fait de règles, certaines peuvent être franchissent, mais d’autres ne peuvent pas, pour la simple et bonne raison que dans certains cas, ce n’est pas que le concernant, mais concernant le monde autour de lui aussi.

« Oui, tu as raison, et tu as cette volonté, tu es juste affaiblit des récents événements, mais je sais, même si tu parais si fragile, que tu es une âme puissante et courageuse, tu feras les bons choix douce Phoebe… »

Il parlait doucement, une voix légère, un souffle digne de la brise matinale du printemps, une grande légèreté dans les mots, même si il ne croyait pas qu’elle avait totalement raison, c’était elle qui comptait et pas lui, elle devait avoir toute son attention, alors il la blottit un peu plus contre son cœur, l’enlaçant chaleureusement.

« Tu pourras toujours compter sur moi… d’accord… »

Son coeur se dessera enfin, et les larmes commencèrent à cesser, pas qu'elle ne voulait plus pleurer pour le faire seule, elle n'avait simplement plus envie de verser des larmes, cette étreinte chaleureuse et douce lui avait plus donner envie de sourire, ce qu'elle commenca à faire doucement, blottit contre son coeur, elle pouvait entendre les battements ressonnaient jusque dans sa tête. Elle se sentait moins seule, moins prisonnière de ses sentiments.

Douce Phoebe, va finir par relever la tête, elle a juste besoin de temps seulement même si ça parait insurmontable, elle a survécu à bien des choses déjà.

La voix du jeune homme ressonait comme une declaration de 'tout va bien, ne t'en fais' ce dont elle avait le plus besoin en ce moment. Ce inconnu parce que tout de même s'en était un, arrivé à lui redonner doucement foi en l'avenir. Elle ressera à son tour son étreinte autour de lui.

D'accord Ewan..

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Il sentait Phoebe retrouver son calme, petit à petit, emporté peut être par la chaleur du moment, ou simplement emportée par une nouvelle force, qui sait, elle le sait. Et quand elle arrêta de verser des larmes, parlant doucement et resserrant son étreinte si douce, alors que finalement, il n’était qu’un inconnu pour elle, il vint sourire à nouveau, ou sourire sincère et chaleureux. La il redressa la tête délicatement pour l’admirer, comme fier d’elle, ou plutôt soulagé de voir qu’elle reprenait déjà des forces et du courage.

Maintenant nouvelle mission, la faire sourire un peu, alors c’est d’une voix pleine d’enthousiasme qu’il revint s’adresser à elle, changeant de sujet, mais ne cessant pas pour autant de la garder dans ses bras.

« Ton Chocolat va refroidir Phoebe… »

Une façon de faire pour dire la vie continue, pour montrer que le faite qu’elle s’est montrée fragile ne changeait rien, qu’il n’allait pas la voir comme une faible femme, mais comme il la voyait avant d’avoir parlé, Phoebe Halliwell. D’ailleurs son café aussi allait refroidir, mais bon, c’est moins important, a la base c’était juste une excuse pour être un peu avec elle et la faire parler. Il déposa un nouveau baiser sur son front, desserrant légèrement son étreinte, pas pour la retirer de ses bras, loin de la, juste pour lui offrir le choix de se remettre normalement ou de rester ainsi, qu’elle fasse ce qu’elle sent le mieux pour elle, qu’elle profite si elle veut de sa présence.

**J’ai foi en toi…**

Pensa t’il en même temps, oui il croyait en Phoebe, il avait confiance en elle, et puis si elle reste triste, qui lui donnera tous les bons conseils dans le futur…

Il leva la tête doucement, un léger sourire qu'elle seule était capable de faire, et le regarda les yeux encore un peu rougis mais plus apaisé et remplis à nouveau de tendresse à égard. Toujours dans ses bras, le temps et les gens semblaient s'être arrêté ce qui n'était pas plus mal en faite, à sa remarque elle sourit un peu plus et regarda son chocolat.

Euh oui, ton café aussi d'ailleurs.

Elle se releva et se rassit sur sa chaise, prit son chocolat d'une main et elle glissa l'autre dans la sienne, encore ce besoin tactile de sentir une chaleur près d'elle. Elle se sentait en securité et en confiance, chose rare avec une personne dont elle ne connaissait rien mais pas grave, elle voulait que ce moment dure encore.

Invité

Oui le temps s’était arrêté, et Sean n’y était pour rien, il avait rien ralentit autour de lui, c’est juste l’effet psychologique d’un moment ou le reste du monde s’efface, ou il y aurait pu avoir une caravane de carnaval dans la rue, elle aurait été comme invisible et muette. Il sourit doucement a la remarque de Phoebe et surtout a ce regard si doux, elle était vraiment unique pour cela. Quand elle reprit place, ca pouvait paraitre idiot, mais il était touché qu’elle garde sa main, et délicatement il se pencha déposer un baiser sur le revers, laissant le souffle frôler cette peau douce et les lèvres l’effleurer. Un petit baise main avant un beau sourire et prendre à son tour de sa main libre, sa tasse de café pour l’apporter à ses lèvres et boire une fine gorgée.

Il était un peu tactile aussi, et il aimait ce moment, il vivait simplement un début de journée auprès d’une personne qu’il apprécie beaucoup, et dans une époque nouvelle ou il connait personne, ca fait toujours du bien d’être auprès d’une chaleur connue. D’ailleurs, il avait une idée, ca pourrait paraitre idiot, mais ils seraient tranquilles, elle pourrait encore parler, sans se cacher. Alors il murmura, une petite proposition sans arrière pensée, juste pour profiter du reste de la journée au calme, une journée sans cascade et sensation forte pour lui, et sans travail pour elle.

« Si tu veux, j’habite pas loin, je peux t’inviter à manger…. Sans aucune arrière pensée, mais j’ai hérité d’un talent culinaire que possédait ma mère… »

Oui et alors, frimeur, macho, peteux, casse cou, ca veut pas dire qu’il ne sait pas se débrouiller, non au contraire, il savait faire la cuisine, comme Piper. Surement pour ca qu’il est meilleur en potion qu’en formule.

Elle baissa les yeux en souriant à ce baise-main qu'elle trouvait d'une tendresse infinie, chose qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de vivre auparavant, elle espèrait qu'il ne l'avait pas vu mais elle rougit légèrement, la tendresse du moment surement. Tout en buvant son chocolat, elle garda sa main dans la sienne. Elle n'aura pas pu parler et se laisser allé avec une personne qui la cotoyé tout les jours, ca aurait paru étrange, avec lui tout paraissait plus facile. Quand il lui fit sa proposition, elle leva la tête et les yeux, elle n'avait aucune raison d'être mefiante et de dire non et puis un tel moment ne pouvait pas finir sur la terrasse d'un café, elle voulait le connaitre un peu plus, c'est vrai.

Et bien je veux bien voir ce que ta mère ta transmit.

Elle souria pleinement maintenant, regardant le ciel et respirant doucement, se sentant plus légère.

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Non il l’avait pas vu rougir, et heureusement, il aurait surement trouvé ca trop craquant, il adore voir une jeune demoiselle rougir à cause de lui, et oui, Monsieur aime jouer les playboy, un peu pour se cacher, surement même, mais on ne change pas un homme comme ca, surtout aussi têtu que lui. Ce qui était amusant, c’est qu’elle se sentait en confiance, et Sean n’avait même pas eut besoin de la magie pour cela, comme quoi, a travers le temps et l’espace, les liens du sang restent la et marqué dans les âmes. Quand Phoebe accepta son offre, un sourire vint naitre, un tout nouveau, avec des étincelles de joie pour la remercier dans le regard. Pourquoi ? car il aimait bien sortir, c’est sur, mais parler avec une personne importante, il aimait le calme, et un café près du Bay, c’est vraiment pas le genre de lieu calme.

Il prit son café, le finir doucement, et sortit un billet de 10 dollars, bon c’était trop, mais il n’avait pas plus petit, et doucement il se releva, toujours en tenant la main de Phoebe, avec cette légèreté enjouée comme il avait au début.

« Et bien Mademoiselle Halliwell, suivez le guide et je pourrai vous faire goutter les délices qui circulent dans la famille depuis des générations… »

Il vouvoyait par amusement, comme vendant un produit ou ses qualités culinaires, bha quoi, sa mère était une cuisinière hors pair, et 25 ans elle a pu en améliorer des choses, il comptait bien surprendre Phoebe par sa cuisine. Ha oui l’ego et la fierté, se montrer le meilleur, ca c’est bien Sean. Il garda toujours la main de sa belle tantine pour l’aider à se relever, ne la quittant pas du regard, c’est vrai, pourquoi décrocher de si beaux yeux.

Elle regarda le jeune homme et ce nouveau sourire qui marquait son visage, il était craquant et pleins de légèreté, ca ne faisait pas de mal de se laisser aller à sourire près de lui,non ca paraissait simple, tellement simple en faite. Et puis elle voulait être un peu au calme pour ça qu'elle avait accepter son offre, les bruits de la ville l'embetait un peu même beaucoup. Elle finit à son tour son chocolat et se releva, sa main dans la sienne. Son regard s'emplit à nouveau de malices à ce qu'il venait de lui dire.

J'ai un charmant guide, ça me semble totalement dans mes cordes de gouttez à vos délices, cher monsieur.

Elle rentrait dans son jeu et rit légèrement en plongeant son regard dans le sien, cette lueur de légèreté qui faisait lui, c'était apaisant, elle finirait par lui dire, surement

Invité

Ha Charmant, oui, d’ailleurs quand sa mère lui racontait des histoires il s’imaginait toujours dans le rôle du prince charmant, dans son armure blanc, venant au secours de sa cousine pour la libérer du mal… L’imagination débordante de l’enfance, tsss tsss… Malheureusement, il n’avait rien d’un prince, trop instable surement pour cela, ou trop fou, passant souvent les limites dans tout ce qu’il fait. Comme on dit, génération no limit.

Il garda la main de Phoebe, toujours avec ce merveilleux sourire juste pour elle, appréciant qu’elle rentre dans son jeu, et commençant a marcher en marche arrière, juste pour l’attirer et la regarder en même temps dans les yeux, avant de se retourner et l’entrainer vers son petit Appartement, on aurait presque pu croire un gamin, mais quelque part Sean restera toujours un gamin. Quand on ne craint pas ce qui peu nous arriver on agit souvent insoucieusement, mais on profite bien de la vie. Un plus comme un moins. Il arriva assez vite chez lui, l’entrainant toujours avec joie, et devant la porte il fit une petite révérence en montrant la porte.

« Voici mon Humble Demeure… »

==> Suite Russian Hill, Loft de Sean

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